Résumé : Boris Cyrulnik a échappé à la mort que lui promettait une idéologie meurtrière. Un enfant qu’on a voulu tuer et qui toute sa vie a cherché à comprendre pourquoi, pourquoi une telle idéologie a pu prospérer. Pourquoi certains deviennent-ils des [xe2][x80][x89]mangeurs de vent[xe2][x80][x89], qui se conforment au discours ambiant, aux pensées réflexes, parfois jusqu’à l’aveuglement, au meurtre, au génocide[xe2][x80][x89]' Pourquoi d’autres parviennent-ils à s’en affranchir et à penser par eux-mêmes[xe2][x80][x89]' Certains ont tellement besoin d’appartenir à un groupe, comme ils ont appartenu à leur mère, qu’ils recherchent, voire chérissent, le confort de l’embrigadement. Ils acceptent mensonges et manipulations, plongeant dans le malheur des sociétés entières. La servitude volontaire engourdit la pensée. [xe2][x80][x89]Quand on hurle avec les loups, on finit par se sentir loup.[xe2][x80][x89] Penser par soi-même, c’est souvent s’isoler. Seuls ceux qui ont acquis assez de confiance en soi osent tenter l’aventure de l’autonomie. Au-delà de l’histoire, c’est notre présent que Boris Cyrulnik éclaire
Notes : Notes bibliogr. en bas de pages